Le Mesnil-Angot est une ancienne commune française du département de la Manche et de la région Normandie.
Géographie
Le village du Mesnil-Angot avant la fusion avait une superficie de 4,08 km2. L'altitude varie de 1 à 37 m, avec une altitude moyenne de 1 m.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Mesnil-Ansgoti au XIIe siècle et Mesnillum Ansgoti en 1251.
L'ancien français mesnil, « domaine rural », est à l'origine de nombreux toponymes, notamment en Normandie. Le toponyme est complété d'un anthroponyme qui serait le scandinave Asgautr.
Le gentilé est Mesnil-Angotais.
Histoire
Dans la première moitié du XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur du Hommet.
Au XVe siècle, la seigneurie du Mesnil-Angot était entre les mains de Tristan-Jacques de Fortescu (1425-1470), écuyer, également seigneur de l'Anglet. Le généalogiste Burkes fait remonter l'origine de la famille de Fortescu, vieille famille de Normandie et d'Angleterre, présente au Mesnil-Angot, à Richard le Fort qui, à Hastings protégea le duc de Normandie Guillaume de son écu, et ajouta le mot escu à son nom.
Lors de la Révolution française, Jean Le Brunet, né à Condé-sur-Vire, curé du Mesnil-Angot refusa de prêter serment et se cacha dans une grange transformée en chapelle. Il se réfugia ensuite à Auxais et Neuilly-la-Forêt, puis émigra à Jersey et en Angleterre.
Le , Le Mesnil-Angot a fusionné avec Graignes pour former la nouvelle commune de Graignes-Mesnil-Angot, car la population vieillissante du Mesnil-Angot était trop peu nombreuse pour assurer le fonctionnement de la commune[réf. nécessaire].
Administration
Démographie
Économie
La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) beurre d'Isigny et crème d'Isigny.
Lieux et monuments
- Église Saint-martin (XVIIe – XVIIIe siècles), ancienne chapelle devenue église, avec son clocher essenté d'ardoises. Très endommagée en 1944, elle a été restaurée par l'architecte P. Pouey. Elle abrite un tableau du maître-autel Descente de la Croix (XIXe), un maître-autel et deux statues saint Martin et saint Étienne (XIXe).
- Croix de cimetière (XVIIe – XXe siècles).
- Manoir de Daye ou maison de Dais (XVIIe – XXe siècles). Cette gentilhommière a été transformé en 1905 par l'éditeur Alphonse Lemerre. En 1987, la propriété fut scindé en deux parties.
- Maisons en torchis.
Personnalités liées à la commune
- Alphonse Lemerre, éditeur à paris, qui fit l'acquisition du manoir de la Daye.
Voir aussi
Bibliographie
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 135.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 322.
Articles connexes
- Liste des anciennes communes de la Manche
- Liste des communes de la Manche
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Insee (communes)
- Ldh/EHESS/Cassini
Notes et références
Notes
Références
- Portail des communes de France
- Portail de la Manche

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